Biodiversité

Temps d’ouverture de la pêche dans la Saône (année 2022) :

Pêche ouverte toute l’année, sauf pour les espèces suivantes :

  • Truite fario et autres salmonidés : du 12 mars au 18 septembre inclus (sauf la truite arc-en-ciel, pour laquelle la pêche est ouverte toute l’année) 
  • Ombre commun : uniquement du 21 mai au 31 décembre inclus
  • Brochet : toute l’année, sauf du 31 janvier au 29 avril inclus
  • Sandre, toute l’année, sauf du 14 mars au 29 avril inclus
  • Black-bass : tout l’année, sauf du 2 mai au 1er juillet inclus
  • Anguille jaune : uniquement du 1er mai au 30 septembre inclus (la pêche de l’anguille argentée est interdite, quelle que soit la période de l’année)
  • Écrevisses à pattes rouges, des torrents, à pattes blanches et à pattes grêles : uniquement du 23 au 25 juillet inclus (la pêche des autres écrevisses est ouverte toute l’année)
  • Grenouilles vertes et rousses : uniquement du 1er juillet au 31 décembre inclus

La pêche amateur ne peut s’exercer plus d’une demi-heure avant le lever du soleil, ni plus d’une demi-heure après son coucher. Les pêcheurs professionnels peuvent placer, manœuvrer et relever leurs filets en engins quatre heures avant le lever du soleil et quatre heures après son coucher.

Seule la pêche de nuit de la carpe est autorisée (tous les jours sur notre commune).

Nombre de captures de salmonidés autorisées : 6 par jour et par pêcheur.
Nombre de captures de sandres, brochets et black-bass autorisés : 3 (dont un seul brochet) par jour et par pêcheur de loisir.

Consulter l’arrêté préfectoral fixant les périodes d’ouverture de la pêche et les modes de pêche spécifiques autorisés dans le département du Rhône et la Métropole de Lyon pour l’année 2022.

Rentrée 2021

Octobre

  • sortie mercredi de la biodiversité à la recherche du ruisseau de la Combe
  • conférence- débat sur la Nature en ville.
  • Si vous souhaitez aller plus loin, retrouvez le guide des haies édité par la Métropole en cliquant ici :

Septembre

cherchons les oiseaux au parc des Hautannes

Ateliers nichoirs à la fête de St Germain

Installer des nichoirs ou des abris pour la faune sauvage permet d’ouvrir des lieux d’accueil nécéssaires du fait de l’artificialisation des habitats.   Les oiseaux cavernicoles ne trouvent plus à se loger du fait de la disparition des arbres creux, les chauves souris n’ont plus de granges pour se loger, et les hirondelles peinent à construire des nids car elles manquent d’argile pour constituer leur nids et de soupentes ouvertes pour s’installer. Savez-vous qu’il existe plusieurs types de nichoirs en fonction des exigences des différents types d’oiseaux ? Un premier atelier nichoir a été mis en place lors de la fete de St Germain, il sera suivi d’un autre atelier, et d’une installation à la fin de l’hiver.  

L’entretien des nichoirs se fait un fois par an à l’automne.  

Et pour bien protéger, il faut aussi connaitre.

Voir ci-dessous la vidéo de Chloé Lafay, naturaliste qui nous a entrainés dans les rues de St Germain à la découverte des oiseaux locaux

prise de vue Quentin Ambert-Fourcade

Les mercredis de la biodiversité

Attention: en raison des vacances, exceptionnellement, le rendez-vous de ce mois d’octobre est reporté au mercredi 20 octobre. Rendez-vous devant la mairie à 17 h.

Tous les derniers mercredis du mois, nous avons rendez-vous avec la biodiversité du village, pour faire connaissance avec notre milieu naturel et apprendre à le connaitre pour mieux le respecter.

Retour sur nos découvertes

Juin, à la rencontre des petites bêtes avec Arthropologia

Mai, inventaire participatif oiseaux des jardins avec la LPO.

19 espèces soit 17 dans le Parc de Hautannes et 2 ensuite:

Chardonneret élégant;  Etourneau sansonnet (dans parc); Fauvette à tête noire (dans parc); Hirondelle de fenêtre (bibliothèque); Hirondelle rustique (dans parc); Martinet noir (dans parc); Merle noir (dans parc); Mésange à longue-queue (après le parc); Mésange charbonnière (dans parc); Mésange noire (dans parc); Pic épeiche (dans parc); Pic vert (dans parc); Pigeon Ramier (dans parc); Pinson des arbres (dans parc); Rouge-queue à front blanc (dans parc);  Rouge-queue noir (dans parc); Serin Cini (dans parc); Tourterelle turque (dans parc); Verdier d’Europe (dans parc)

Avril c’est l’explosion de la flore. Voyage au pré des anglais :

Achilléé mille feuilles (délicate) – (Achillea millefolium L.) – famille des Astéracées ;   Arum – famille des Araceae ;   Aubépine – famille des Rosacées ;   Bouton d’or (Ranunculus repens) –  famille des Ranunculaceae ;   Brome mou – famille des Poacées (graminées) ;   Centaurée – famille des Astéracées (ou Composées) ;   Chélidoine – (Chelidonium majus, « grande hirondelle » en latin) –  famille des Papavéracées ;   Crépis – famille des Astéracées ;   Erable ;   Erodium bec de cigue (spectaculaire !) (Erodium cicutarium) – famille des Géraniacées ;   Euphorbe petit cyprès- (sève laiteuse et toxique) – (Euphorbia cyparissias) – famille des Euphorbiacée;   Fétuque –  famille des Poaceae (graminées) ;   Fumeterre officinale (Fumaria officinalis) – famille des Papavéracées ;   Gaillet gratteron – (Galium aparine) – famille des Rubiacées ;   Géranium découpé – (Geranium dissectum) –  famille des Géraniacées ;  Géranium mou (attendrissant) – (Geranium molle) – famille des géraniacées ;   Knautie des champs (jolie) (knautia arvensis) –  famille des Caprifoliaceae;   Laiteron (salade) – (Sonchus oleraceus) –  famille des Asteraceae ;   Lamié ;   Lierre terrestre (une petite lamiée bien sympathique) – (Glechoma hederacea)- famille des Lamiacées (famille des menthes) ; Lotier corniculé – (Lotus corniculatus) – famille des Fabaceae ;   Luzerne arabe (Medicago arabica) – famille des Fabaceae;  Marjolaine ou origan des jardins (Origanum majorana) – famille des Lamiacée ;   Mauve (émolliente) –  (Malva sylvestris) – famille des Malvacées. ;   Myosotis des champs –  (Myosotis arvensis) – famille des Boraginacea;   Pain blanc (appelé aussi brocoli sauvage) – (Lepidium draba) – famille des Brassicacées ;   Pimprenelle- (Sanguisorba minor ou Poterium sanguisorba) – famille des rosacées ;   Porcelle (grattante) (Hypochaeris radicata) – famille des Astéracées ;   Primevère officinale (le « coucou ») – famille des Primulacées ;   Rumex grande oseille (à ne pas confondre avec la salsepareille) ;   Sauge officinale (la plante qui sauve) – (Salvia officinalis)  famille des Lamiacées ;   Scabieuse – famille des Caprifoliaceae ;   Sénéçon (endémique) (Senecio vulgaris) – famille des  Asteraceae (Composées) ;  Sureau ;  Trèfle des prés (Trifolium pratense) –  famille des Fabaceae ; Véronique (avec ses deux anthères) – famille des Scrophulariaceae ;  Vesce (avec ses nervures caractéristiques) – famille des Fabacées

Érodium à bec de héron

Permis de (bien) planter !

Un guide du Département du Rhône à télécharger, dans lequel vous trouverez des idées et conseils pour des haies belles et vivantes dans votre jardin.

Apprenez à connaître les plantes qui poussent près de chez vous

À la faveur du confinement, nous avons découvert dans nos rues des plantes banales et surprenantes. Le projet de science participative du Muséum national d’Histoire naturelle et de Tela Botanica, vise à permettre aux citadins de reconnaître les plantes sauvages qui poussent dans les rues de leur quartier. Plus d’informations.

L’hiver est une période propice pour les interventions sur les arbres de nos jardins mais que faut-il tailler ? quand intervenir ? comment s’y prendre ? Il n’est pas évident de savoir quoi faire devant un arbre et ça n’est pas un court article qui fera le tour de la question, mais il peut servir à rappeler quelques principes de base et orienter ceux qui veulent aller plus loin vers des ouvrages plus détaillés. 

Tonte des pelouses

Tondez mieux ! Un poster de l’association Ad Naturam

(cliquer sur l’image pour l’agrandir)

Taille des arbres

Pourquoi tailler ? 

Un arbre n’a pas besoin d’être taillé et la coupe de branches saines est toujours traumatique pour lui, alors pourquoi taille-t-on ? La taille sert uniquement à conformer l’arbre aux contraintes que lui imposent les humains : 

  • Adapter la structure d’un jeune plant 
  • Créer ou maintenir une forme architecturée 
  • Garantir la circulation des piétons, ou des véhicules lorsque l’emplacement de l’arbre l’exige 
  • Assurer la sécurité des personnes 
  • Garantir la régularité et les calibres de fructification 

Avant d’entreprendre de tailler ou faire tailler un arbre ou un ensemble d’arbres, il est essentiel de bien avoir évalué les raisons qui imposent une intervention et l’objectif de celle-ci. Cela permet alors de limiter les actions à celles qui servent cet objectif et assurer un suivi dans le temps de l’atteinte de cet objectif. 

Quand tailler ? 

On évite d’intervenir lors de la montée de sève lorsque l’arbre puise dans ses réserves pour recréer son feuillage ou entre fin août et la chute des feuilles lorsqu’il les reconstitue. Reste donc l’hiver pendant la dormance et l’été. On se limitera l’été à des interventions légères (formation des jeunes arbres, tonte des formes architecturées) et on réalisera le reste en hiver. Pour certaines essences, on évitera d’intervenir l’été en raison de l’activité de certains pathogènes.

Les fruitiers à noyaux supportent moins facilement les tailles répétées que les fruitiers à pépins. Une taille trop sévère risquant de provoquer une gommose (écoulement de gomme), on taillera très peu au-delà du retrait du bois mort.

Quelques principes : 

Ne pas intervenir à proximité de câbles électriques.

Une échelle doit être fixée en partie supérieure et inférieure. Intervenir sur des arbres est une activité technique qui devient également dangereuse lorsque les arbres sont de grande taille. Ne pas hésiter à faire intervenir un professionnel lorsque c‘est nécessaire. 

Pour déterminer où réaliser une coupe, il faut anticiper la réaction de l’arbre à celle-ci. S’intéresser au mode de croissance de l’essence sur laquelle on intervient, à son architecture est un préalable nécessaire pour prendre les bonnes décisions. 

Lors d’une coupe, l’arbre va isoler les parties blessées pour préserver le reste de son fonctionnement. Il va boucher les vaisseaux endommagés, construire des barrières internes pour éviter la propagation des pathogènes vers le cœur de l’arbre et le long des cernes et finalement recouvrir la blessure pour celer la partie affectée. On parle de compartimentation plutôt que de cicatrisation, les tissus affectés ne se régénérant pas. Pour faciliter ce processus, il est primordial de :

  •  Ne pas couper de branches de diamètre trop important, selon les essences on se limitera à 5cm (Bouleaux, Cerisiers, Frênes, Pommiers, Saules, …) ou 10cm (Charmes, Chênes, Erables, Platanes, Tilleuls, …) maximum (à revoir à la baisse si la vigueur de l’arbre est faible). 
  • Réaliser des coupes propres en respectant les schémas présentés ci-dessous. 
  • Utiliser des outils bien affûtés et les désinfecter entre les arbres pour éviter de propager des pathogènes. 
  • Limiter l’ampleur de l’intervention, l’arbre a besoin de mobiliser des réserves et de réaliser de la photosynthèse pour réagir rapidement, le bois et les feuilles (ou futures feuilles) retirés réduisent d’autant ces réserves et la capacité à réaliser de la photosynthèse.  
  • Conserver si possible un tire-sève pour améliorer l’alimentation de la zone blessée en ressources. 

Étêter un arbre adulte n’est pas une bonne solution et ne permet pas de réduire sa hauteur durablement. L’arbre va rapidement remplacer le houppier manquant par de grands rejets qui seront faiblement ancrés sur le tronc. La blessure du tronc aura beaucoup de mal à se refermer et le tronc risque de se creuser endommageant souvent irrémédiablement la structure de l’arbre. 

Pour la sécurité, le retrait du bois mort suffira dans la plupart des cas. Le bois mort n’est pas en lui-même un problème pour l’arbre et si ce dernier n’est pas dans un espace fréquenté (piétons ou véhicules), on pourra conserver le bois mort pour son intérêt écologique. 

Il est contre-productif de retirer le lierre. Le lierre n’est pas un parasite, il pousse sur ses propres racines et protège l’écorce de l’arbre sur lequel il grimpe des coups de soleil ou des trop grands froids tout abritant de nombreux auxiliaires. Le lierre ne s’enroulant pas autours des arbres, il n’empêche pas le tronc de croître normalement. 

Les trognes ou les tailles sur tête de chat demandent un entretien régulier, faites la taille d’entretien en supprimant l’ensemble des rejets tous les 1 à 3 ans. La taille se réalise au sécateur ou à la scie tirante, au plus près de la tête de chat en prenant soin de ne pas la blesser. 

Après un accident ou une taille trop brutale, l’arbre va passer par une phase de réaction qui peut durer plusieurs années avant de revenir dans un mode de développement normal. Il peut être préférable d’attendre quelques années avant d’intervenir. 

Exemples de coupes

Pour aller plus loin  :

  • Connaissance des arbres : Christophe Drénou, L’arbre, au-delà des idées reçues, Institut pour le développement forestier, 2017 
  • Taille des arbres d’ornement : Christophe Drénou, La taille des arbres d’ornement, du pourquoi au comment, Institut pour le développement forestier, 1999 
  • Formation et fructification des arbres fruitiers : Coordination Jean-Marie Lespinasse et Evelyne Leterme, De la taille à la conduite des arbres fruitiers, Rouergue, 2005 
  • Formation des arbres fruitiers, formes architecturées : Jacques Beccaletto, Encyclopédie des formes fruitières, Actes Sud / Ecole nationale supérieure du paysage, 2001